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Vers une étiquette unique de la qualité environnementale et de la performance énergétique des bâtiments certifiés

Les maîtres d’ouvrage ont aujourd’hui largement adhéré aux labels énergétiques et aux certifications environnementales : plus de
200 000 logements individuels et collectifs ainsi que plus de 6 000 000 de m² de bâtiments non résidentiels sont aujourd’hui certifiés.

Les perspectives offertes par le Grenelle de l’environnement accélèrent la demande de certifications et de labels. Face à la demande croissante de plus de lisibilité et de cohérence des différentes appellations, marques et valorisations du résultat de la part des acteurs de la construction et des particuliers, la nécessité de développer une base commune d’affichage compatible avec les certifications et labels existants s’est imposée.

C’est notamment dans cet objectif que SB Alliance -cofondée par les Français et les Britanniques et regroupant aujourd’hui une vingtaine de pays -, a défini six indicateurs harmonisés : gaz a effet de serre, production de déchets, énergie non renouvelable, consommation d’eau, confort thermique et qualité de l’air intérieur. Ces indicateurs n’ont pas vocation à se substituer aux référentiels nationaux déjà en place, la prise en compte des spécificités des différents pays restant incontournable. L’indicateur gaz à effet de serre a été retenu par l’initiative bâtiment durable du programme des nations unies pour l’environnement pour être présenté au COP15 à Copenhague.

Les filiales du CSTB et de QUALITEL - Cequami, Cerqual, CertiVéA - intégreront ces indicateurs dans leurs référentiels courant 2010, se traduisant par une étiquette inspirée de celle que l’on trouve aujourd’hui dans les produits de consommation courante.