Tour Gan : pas de retour possible pour les effluents !
La Foncière des régions 4 a demandé au CSTB de réaliser une étude bien particulière : vérifier que les effluents de la future tour Gan de la Défense ne seront pas repris dans les systèmes de ventilation. "Ce type de travail nous est de plus en plus souvent demandé dans le cas de bâtiments possédant des configurations atypiques, souligne Marc Dufresne de Virel, ingénieur. Architectes et bureaux d’études doivent être absolument certains qu’aucun "rebouclage" ne puisse venir perturber le confort et la santé des occupants des immeubles."
Le CSTB a réalisé une maquette au 1/50e des dix étages supérieurs et de la terrasse de la tour Gan. Ceux-ci ont ensuite fait l’objet d’une batterie de tests dans la soufflerie Eiffel, à Paris. De multiples capteurs installés sur la maquette ont permis de suivre la diffusion d’un gaz traceur dont la concentration est connue au moment de son éjection. Différentes configurations de vent (vitesse, direction…) ont été simulées et les probabilités d’une reprise des gaz par les entrées servant à la climatisation de l’immeuble ont été évaluées.
La recherche effectuée sur la tour Gan constitue un exemple du champ d’application de ces mesures de diffusion des effluents. Celles-ci permettent de s’assurer du bon positionnement des entrées d’air et de les modifier, voire de déployer des dispositifs particuliers pour supprimer tout risque. Air vicié, fumées d’incendie, gaz de combustion : le moindre risque de reprise de substance toxique par les bouches d’entrée d’air doit être maîtrisé. Le CSTB y veille !
