Quelles évolutions technologiques ?
Les enjeux de la ventilation - Quatre atouts gagnants
Alors qu'elle ne possédait qu'un impact jugé secondaire dans le bilan énergétique et les besoins de chauffage des bâtiments il y a encore quelques années, la ventilation se situe désormais au premier plan au regard de la réglementation thermique 2005 (RT 2005). « Avant 2000, les déperditions par renouvellement d'air n'étaient pas prises en compte dans les bâtiments tertiaires, rappelle Jean-François Nouvel, directeur du développement chez Aldès. Aujourd'hui, on sait qu'il varie entre 30 % des besoins de chauffage dans le cas de bureaux paysagers à 80 % dans les locaux à fort besoin d'air neuf lié à une forte occupation (salles de réunions, classes scolaires, etc.). » La ventilation se situe à la croisée de deux enjeux : l'amélioration thermique des bâtiments et la qualité de l'air intérieur. Un système performant peut diviser par cinq les déperditions liées au renouvellement de l'air. Pour arriver à un tel niveau, il est indispensable de jouer simultanément sur quatre leviers bien distincts : limiter les déperditions en adaptant la ventilation aux besoins et en récupérant la chaleur, diminuer la consommation électrique des ventilateurs, créer un réseau performant et s'appuyer sur la ventilation pour maintenir les températures de confort d'été. Quatre atouts assurément gagnants sur le chemin des bâtiments à énergie positive !
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- Télécharger la présentation "Les enjeux de la ventilation", de Jean-François Nouvel, directeur du développement, Aldès. (Pdf de 960 Ko)
Gestion des énergies et domotique - Lorsque la maison devient intelligente
Y a-t-il un pilote… dans mon bâtiment ? Une parfaite gestion de l'énergie peut se révéler indispensable pour assurer une performance maximale des différents "systèmes embarqués" dans un bâtiment basse consommation ou à énergie positive. Mesurer les consommations, s'assurer de la qualité des matériaux, proposer un logiciel de suivi de la demande énergétique représentent autant de challenges qui peuvent parfaitement être relevés. « Au travers du projet Homes, nous mettons au point des solutions adaptées aussi bien pour le résidentiel que pour le tertiaire, annonce Benoît Jacquemin, Directeur du développement chez Schneider Electric France. Nous nous dirigeons vers une prise en charge intégrée des différentes sources d'énergie, en tenant compte des apports provenant du photovoltaïque, de la cogénération, etc. » Détection de présence, régulation automatique de la température, gestion de l'éclairage… Ces systèmes contribuent à l'optimisation énergétique des bâtiments et au confort dont bénéficient leurs usagers. Ils peuvent même être déclinés sur le mode "full Web" et simplifier ainsi la télégestion de parcs immobiliers dans leur ensemble.
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- Télécharger la présentation "Des bâtiments intelligents", de Benoît Jacquemin, Directeur du développement, Schneider Electric France. (Pdf de 400 Ko)
Toiture ou façade - Le solaire entre dans l'enveloppe des bâtiments
Les panneaux solaires photovoltaïques ne se cachent plus ! Ils sont même devenus de vrais produits verriers qu'il est désormais possible d'intégrer aussi bien en façade qu'en toiture des bâtiments et ce, quelles que soient la forme et la dimension des surface à réaliser. Avantage supplémentaire : chacun peut déterminer la densité des cellules incluses dans les panneaux et ainsi choisir leur opacité. Les panneaux solaires jouent alors un rôle important dans la gestion passive de l'intensité lumineuse (été-hiver) entrant dans les bâtiments. Montés sur des lames orientables grâce à une motorisation, leur rendement devient alors optimal à toute heure de la journée (soit une productivité en hausse de 20 %) et de l'année. « L'intégration en façade de panneaux solaires destinés à la production d'eau chaude sanitaire ou à la climatisation solaire est également possible, annonce Hamid Batoul, Directeur technique solaire chez Schüco. Fenêtres de toit, panneaux photovoltaïques ou thermiques peuvent parfaitement être assemblés en mosaïque sur les toitures sans aucun problème. Tous répondent aux mêmes normes d'étanchéité et de résistance aux pressions dues au vent ou à la neige. » Sans oublier que l'intégration des panneaux photovoltaïques dans l'enveloppe du bâti va de pair avec une prime au rachat de l'électricité par EDF : + 0,25 € par kWh fourni. Un plus qui peut faire toute la différence.
- Télécharger la présentation "Solaire et enveloppe du bâtiment", de Hamid Batoul, directeur technique solaire, Schüco. (Pdf de 1 Mo)
Liquides ou solides - Les matériaux à changement de phase
Nom de code : MCP. Ou matériaux à changement de phase. Leurs caractéristiques : ils changent d'état en fonction des variations de la température du milieu ambiant, comme la glace qui se transforme en eau lorsque la barre du zéro degré est franchie. Une fusion qui s'accompagne de l'absorption de calories ambiantes… et de leur réémission lorsque la température redevient négative, entraînant la solidification de l'eau. C'est sur ce principe physico-chimique connu de tous que s'appuie la mise au point des MCP. Ils se présentent sous forme de microbilles de cire de paraffine encapsulées dans des polymères. Celles-ci sont incorporées dans des matériaux, tels que plaque de plâtre, enduit, béton cellulaire, panneau sandwich, etc. Seule différence avec l'eau : la température de fusion se situe à 23 °C ou à 26 °C. « Dès que l'air ambiant atteint cette température critique, la cire fond et absorbe une partie de la chaleur de la pièce, explique Laurence Le Stum, Account Manager chez BASF. Lorsque la température se refroidit, la cire se solidifie et "relargue" l'énergie accumulée dans le milieu ambiant. On arrive ainsi à écrêter de 3 °C à 4 °C les pointes de chaleur. » Si les MCP permettent un lissage des températures, ils procurent également une économie certaine sur les dépenses de climatisation. Faciles à mettre en œuvre dans le neuf comme en réhabilitation, ils n'entraînent aucun coût de maintenance et leur durée de vie est identique à celle des bâtiments dans lesquels ils sont utilisés.
- Télécharger la présentation "Les matériaux à changement de phase", de Laurence Le Stum, Account Manager, BASF. (Pdf de 1,06 Mo)
Energies renouvelables - Accélérer leur déploiement
L'utilisation des énergies renouvelables dans les bâtiments contribue à la réduction des approvisionnements en combustible, par une simple diminution de la demande. Elles représentent également une source supplémentaire d'énergie utile, au même titre que toute autre source de combustible. Seule différence à ce niveau : leur caractère renouvelable. Actuellement, le développement des technologies basées sur l'utilisation des énergies renouvelables met en avant l'aspect multifonctionnel des matériaux mis en œuvre : toiture ou façade photovoltaïque, ventilation couplée à l'utilisation de MCP, etc. Dans la démarche tournée vers la construction de bâtiments à énergie positive, la réduction de la demande induite par les énergies renouvelables permet d'atteindre le niveau de performance souhaité. « Nous devons accélérer le mouvement, que ce soit au niveau européen, national ou régional, et introduire ces énergies dans les constructions plus rapidement que cela n'est fait actuellement, insiste Philippe Chartier, Président du Syndicat des Energies renouvelables. D'ici 2010, il faudrait que 160 MW de solaire soient installés sur les bâtiments. » Un défi pour la France qui, en 2005, ne comptait que 6 MW installés, contre 600 MW Outre-Rhin, ce qui, conséquence secondaire non négligeable, permettrait une réduction notable du coût des matériaux utilisés.
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- Télécharger le document "Les énergies renouvelables", de Philippe Chartier, Président du Syndicat des Energies renouvelables. (Pdf de 28 Ko)
