A Toulouse, un premier exemple de bâtiment à énergie positive.
Les bâtiments à énergie positive sont-ils un mythe ou peuvent-ils devenir une réalité ? Faut-il encore attendre de nouvelles avancées technologiques ou sont-ils réalisables avec les matériaux disponibles en 2006 dans les catalogues des industriels ? La réponse apportée par Tribu Energie, bureau d'études et assistant à la maîtrise d'ouvrage d'un immeuble de bureaux de 5 000 m² à Toulouse, est clairement… oui ! « Pour ce bâtiment, nous n'avons utilisé aucune technique émergente, insiste Bernard Sesolis, directeur de Tribu Energie. En revanche, nous avons travaillé sur une réduction drastique des besoins en énergie, notamment sur les quatre postes les plus gourmands, à savoir la bureautique, la climatisation, l'éclairage et le chauffage. Cela nous a permis de réduire considérablement le nombre de capteurs photovoltaïques à installer et donc de diminuer le coût et le seuil d'équilibre énergétique du bâtiment. » Cet exemple toulousain prouve que l'offre industrielle existe sur le marché. Certes, le prix des matériaux est légèrement plus élevé. Mais quel qu'en soit le coût, il faudra agir tôt ou tard ! Beaucoup d'entrepreneurs et de promoteurs sont sensibilisés et souhaitent se lancer dans l'aventure, qu'il s'agisse d'une simple question d'image de marque, de stratégie de développement ou de communication. Mais peu importe. L'essentiel consiste à initier un changement des mentalités, tant des clients potentiels que du personnel de ces entreprises… et de le faire savoir. Une dernière prise de position appliquée à la lettre sur le bâtiment de Toulouse : son bilan énergétique (consommation, production et solde) est affiché en permanence sur la façade du bâtiment.
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- Téléchargez la présentation "Bâtiment à énergie positive", de Bernard Sesolis, Directeur du bureau d'études Tribu Energie. (Pdf de 220 Ko)