Établissement public français à caractère industriel et commercial (EPIC), le CSTB a été fondé en 1947 pour accompagner la reconstruction d'après-guerre en France.
L’histoire du CSTB
Après la Seconde Guerre mondiale, près de 2 millions de logements sont à reconstruire en France. Le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU), dont les mots d’ordre sont : « prévoir, unifier, planifier », est créé fin 1944 avec pour objectif de reloger la population dans des bâtiments permanents. L’État français se dote alors d’outils et fonde le CSTB qu’il charge d’agréer les procédés et les matériaux de construction.
À la fin des années 1950, les problèmes sanitaires posés par les villes appellent le CSTB à s’intéresser à des questions de santé et d’acoustique.
La station expérimentale du CSTB
Doté d’un centre d’expérimentation à Champs-sur-Marne (77), le CSTB finance, à partir de 1955, les recherches sur la préfabrication et la mécanisation, puis en diffuse les résultats auprès des professionnels.
Cette station d’expérimentation compte, par exemple, un pont roulant, un banc d’essais dédiés aux planchers ou encore un atelier d’usinage pour les prototypes d’appareillage d’essais.
Atelier d'usinage du CSTB en 1955
Banc d'essais du CSTB en 1955
Station expérimentale du CSTB en 1955
En 1961, le CSTB se définit comme une station expérimentale dont le rôle est de soumettre à des essais, y compris en grandeur nature, les différents matériaux ou éléments de construction.
En 1969, le CSTB a pour tâche essentielle la recherche fondamentale et la diffusion de ses résultats. Son conseil d'administration est modifié et comprend trois hauts fonctionnaires représentant les ministres de l'Équipement, de l'Économie et du Développement industriel, ainsi que - fait inédit - cinq représentants de l'industrie privée auxquels seront adjoints deux membres choisis parmi le personnel du CSTB.
Les enjeux liés au premier choc pétrolier de 1973 amorcent le travail du CSTB sur le sujet d’amélioration de l'isolation thermique des maisons individuelles et des problèmes liés au chauffage des maisons individuelles.
À la fin des années 1990, le numérique entre en scène. Le bâtiment s’ouvre sur de nouvelles perspectives d’évolutions en s’attachant aux questions liées au développement durable et à l'énergie, avec des enjeux de formation et de valorisation de la filière en amont et en aval du chantier.
En 2008, le CSTB met l'accent sur l'innovation et la qualité des produits et techniques de construction, mais également sur la performance énergétique, la gestion des risques naturels ou accidentels, ainsi que la prévention des risques environnementaux et sanitaires.
Le CSTB est aujourd’hui placé sous la tutelle des ministères en charge de la construction et de la recherche et a pour ambition d’imaginer les bâtiments et la ville de demain, en accompagnant et sécurisant les projets de construction et de rénovation durable, pour améliorer la qualité de vie de leurs usagers en anticipant les effets du réchauffement climatique.
Les missions et l'organisation juridique du CSTB sont définies par le Code de la construction et notamment les articles L142-1, L142-2 et R142-1 à R142-14. Le président est, par ailleurs, nommé par décret.
La direction du CSTB
Présidence-direction générale
La présidence-direction générale est en charge du pilotage général de l'établissement public. Elle est composée du président, Étienne CRÉPON, et de :
- Sylvie RAVALET, directrice générale déléguée ;
- Hervé CHARRUE, conseiller du président.
Le conseil d'administration
Ses compétences, définies par décret, portent sur l'approbation des budgets et des comptes, la validation du contrat d'objectifs et de performance, ainsi que des programmes annuels de recherche. Ses compétences portent également sur toutes les questions d'ordre stratégique.
Organisation et équipes
Les équipes et les compétences du CSTB sont structurées de manière à répondre à ses missions d'intérêt général et aux demandes de ses clients et partenaires.