LA QUALITÉ ET LE CONFORT
DES LIEUX DE VIE

PULSE au service de l’évaluation sensorielle

Issue de travaux de R&D sur le goût et l’odeur de l’eau potable, le laboratoire Pulse intègre des méthodes innovantes d’analyse sensorielle d’un produit et d’une ambiance développées par le CSTB, permettant d’évaluer les qualités sensorielles d'un produit ou d'un lieu et de contribuer ainsi au bien-être des usagers. Grâce à un innovation brevetée, Pulse fournit une évaluation objective et multicritère, fondée sur les réactions inconscientes des usagers.
Pulse a su convaincre des acteurs aussi variés que ses champs d’application : collectivités territoriales pour le goût de l’eau, fabricants de cosmétiques pour tester les effets de crèmes de soins, équipementiers de véhicules pour le confort dans l’habitacle.

Les émotions au cœur de l’expérience client

Pulse évalue les réactions conscientes et inconscientes aux qualités sensorielles − gustatives, olfactives, tactiles, sonores, visuelles, thermiques − d’un produit ou d’une ambiance. En complément des réactions conscientes de l’utilisateur obtenues par des tests déclaratifs, descriptifs ou hédoniques, Pulse analyse les réactions inconscientes au travers de mesures physiologiques (rythme cardiaque, réponse électrodermale, microcirculation cutanée, température cutanée…).

Les travaux de recherche ont en effet démontré que les réactions physiologiques à un produit étaient constantes dans le temps : tel un détecteur de mensonge, la réaction d’un individu à un produit est très fiable et reproductible, et le corps humain devient un capteur calibré extrêmement précis. Cette approche innovante permet ainsi d’objectiver la qualité perçue d’un produit.

Développée initialement pour évaluer la qualité et le goût de l’eau, la méthode Pulse s’adapte et s’ouvre à de multiples secteurs : bâtiment/ville, transport, hôtellerie, cosmétique, bien-être, médical. Un transfert de technologie réussi !

Une méthode éprouvée et approuvée par Clarins, référent français du cosmétique haut de gamme

Dans le cadre d’un partenariat R&D, Clarins s’est associé au CSTB en mobilisant PULSE pour expérimenter une méthode originale d’évaluation sensorielle appliquée à plusieurs produits cosmétiques. Cette collaboration qui a démarrée en 2017, et qui a été poursuivie pendant deux ans, a permis de mettre en évidence la complémentarité des mesures biophysiques et physiologiques lors de différents tests réalisés. Dans un premier temps, un protocole d’essais a été établi en concertation avec la société Clarins afin de construire une échelle d’appréciation globale des produits. La fiabilité et la précision des résultats obtenus au travers d’un Espace Sensoriel basé sur les Réponses Physiologiques (ESRP), en comparaison des méthodes sensorielles déclaratives classiques, ont motivé Clarins à poursuivre ses recherches de nouvelles molécules avec le laboratoire Pulse.

En 2018, cette méthode innovante a été appliqué dans le cadre d’un plan d’expériences visant à tester plusieurs voies formulatoires des produits. La reproductibilité de la méthode, l’influence de la saisonnalité et le caractère discriminant de cette approche innovante ont été étudiés. Cette collaboration devrait se poursuivre en 2019 dans la continuité des développements menés jusqu’à présent.

En savoir plus :

• L’offre Pulse du CSTB

• Télécharger la plaquette Pulse

Avec OsmoZ de Certivéa, ICADE veille à la qualité de vie de ses collaborateurs

Le capital humain est de plus en plus pris en compte dans les organisations. Pour se démarquer, les entreprises ont besoin de collaborateurs engagés, motivés, créatifs et sachant travailler en équipe. C’est pourquoi la qualité de vie au travail est aujourd’hui au centre des préoccupations des entreprises.

Lancé par Certivéa en 2018 OsmoZ est un outil d’évaluation et d’accompagnement des entreprises qui veulent s’engager dans une politique d’amélioration globale et continue en faveur de la qualité de vie au travail.

Il s’agit d’une approche du bien-être au travail transversale, en étudiant à la fois les qualités intrinsèques du bâtiment, son aménagement intérieur et la mise en place de politiques Ressources Humaines. Par ailleurs, le cadre de vie étant partagé par tous au sein de l’entreprise, OsmoZ repose sur une implication de toutes les parties prenantes permettant de définir un projet commun et cohérent.

Cette démarche s’adapte à l’entreprise quelle que soit sa taille – des TPE aux grands groupes –, aux types de projet et à son niveau de maturité sur le sujet. Elle concerne les locaux de travail pour tout type d’organisation (entreprise, association, administration…).

Le label OsmoZ traite de 6 enjeux sociétaux liés à la santé, au bien-être des collaborateurs et à la performance des organisations : Santé environnementale, Hygiène de vie, Equilibre vie privée/vie professionnelle, Communication et lien social, Fonctionnalités, Démarche collaborative.

Icade s’appuie sur le référentiel OsmoZ pour son nouveau siège.

Icade a mené en 2016 une rénovation complète avec certification HQE Rénovation de l’immeuble Open, son nouveau siège social depuis septembre 2017.

Cet immeuble de bureaux, construit en 1999, a été choisi comme pilote pour tester le référentiel Osmoz, car l’ambition d’Icade était de réaliser un siège social innovant, connecté, d’en faire un outil de travail efficace au service du plan de développement et du bien-être des collaborateurs.

Ce siège social se veut ouvert, transversal et dédié au collaboratif. Il se développe sur 9 étages au-dessus du RDC avec 5 niveaux de sous-sols dédiés au stationnement et à des zones techniques (zones annexes cuisine, vestiaires et locaux techniques).

Les nouveaux modes de travail, le confort, l’accessibilité et la qualité de l’environnement sont les critères clés qui ont permis ce choix.

Icade a été accompagné sur ce projet par Colliers pour l’aménagement de bureaux 100% dynamique.

En savoir plus :

• Découvrir l'outil OsmoZ

Témoignage de Jean-Christophe Gentil, Icade, directeur Property Management

« L’Immeuble de bureaux ‘Open’ à Issy-les-Moulineaux, construit en 1999, a été rénové en 2016 avec certification HQE™ rénovation, ce qui a constitué pour Icade l’opportunité d’y emménager tout en mettant en place un outil de travail référent de grande qualité pour les usagers.

Ainsi, lorsque Certivéa nous a proposé de faire partie des projets pilotes sur la mise au point du nouveau label OsmoZ, nous avons trouvé que c’était une excellente idée, en cohérence avec nos objectifs.

La première année, le but était de valoriser les actions mises en place pour ‘Open’ par rapport au référentiel de labellisation OsmoZ sur les trois leviers proposés : le bâti, l’aménagement et l’animation RH. Nous avons ensuite décidé de la mise en place d’un cycle d’amélioration continue de deux ans, fondé sur les exigences d’OsmoZ.

L’intérêt et la spécificité du travail de Certivéa ont notamment été d’inclure dans la démarche les ressources humaines, généralement écartées des processus de labellisation, ce qui constituait une réelle nouveauté par rapport aux référentiels que nous avions pu utiliser sur d’autres projets.

Des enquêtes assez poussées, et menées régulièrement, démontrent aujourd’hui la satisfaction des collaborateurs en termes de qualité de vie au travail au sein du bâtiment.

Beaucoup de clients locataires viennent visiter cet immeuble démonstrateur. Ils repartent avec de nombreuses idées et le travail d’OsmoZ avec Certivéa est évidemment abordé avec eux lors des visites. ».

Valorisation de ressources végétales des territoires ultra marins comme isolants thermiques

Dans le cadre du programme PACTE (Programme d'Action pour la qualité de la Construction et la Transition Énergétique), le projet ISOBIODOM vise à développer une filière industrielle de production d’isolants fabriqués à partir de fibres végétales présentes sur le territoire réunionnais.

Ce projet collaboratif auquel ont été associé un acteur local, le Centre d'Innovation et de recherche du Bâti tropical et l’institut FCBA cherche à favoriser le développement local de filière de produits de construction en sélectionnant des matériaux naturels, performants et disponibles localement.

Les travaux menés ont ainsi caractérisé des ressources végétales locales d’intérêt vis-à-vis de leurs performances thermiques mais également de leur comportement et de leur résistance à des infestations fongiques et des termites.

Afin de réduire la sinistralité, il est nécessaire d’élaborer des règles de l’art tant en phase de production que de mise en œuvre adaptées à ces types de produits.

Les résultats de cette étude ont donc été utilisés pour élaborer un guide, de conception et mise en œuvre, pour accompagner les industriels qui souhaitent produire ce type de matériaux et les professionnels qui installent des isolants en construction ou rénovation. Cet accompagnement technique permettra le développement d’une filière locale, alternative à l’utilisation de produits importés.

En savoir plus :

• Le site officiel du Programme Pacte

Pollution lumineuse : le CSTB accompagne les pouvoirs publics

La question de la pollution lumineuse était jusqu’en 2018 encore insuffisamment prise en compte en France. La lutte
contre ce phénomène pourrait cependant faire consensus et trouver adhésion, puisqu’elle touche à des enjeux importants pour certains déjà traités par les politiques publiques mises en œuvre, comme les mesures d’économies d’énergie,
la protection de la biodiversité, etc.

Trouble grave du sommeil pour l’homme, éblouissement « accidentogène », perturbation du cycle de vie des espèces animales et végétales, barrière de biodiversité. Depuis de nombreuses années, on connaît les impacts de la pollution lumineuse
sur la santé humaine ainsi que sur les écosystèmes et la biodiversité. De nombreux travaux internationaux en ont ainsi démontré et mesuré les impacts.

En 2014, un rapport du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) inventoriait les effets
de la pollution et les différentes réglementations existantes dans les principaux pays ayant légiféré sur le sujet.

En 2018, la France rejoint le peloton de tête dans le domaine en publiant, en concertation avec les acteurs,
le cadre réglementaire visant à réduire progressivement la pollution lumineuse à l’échelle du territoire national.

Le CSTB a accompagné la DGPR, dans le cadre de l’élaboration de la loi, en tant que principal conseiller scientifique
et technique sur les questions de pollution lumineuse. Toutes les catégories d’éclairages émettant de la lumière
dans l’environnement pendant la nuit sont concernées.

Ambitieux et progressif, ce nouveau cadre induira pour les acteurs de l’éclairage extérieur urbain une transformation profonde de leurs pratiques à partir du 1er janvier 2021.

Le CSTB, du fait de ses compétences dans l’évaluation des impacts environnementaux et sanitaires des phénomènes physiques, et notamment de l’éclairage, accompagne les acteurs privés et publics afin d’optimiser leurs solutions techniques d’éclairage.

En savoir plus :

• Rapport du CGEDD

• Formations du CSTB : Evolutions de la réglementation sur la pollution lumineuse