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Peu de sinistralité, à condition de faire les bons choix

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Les pathologies concernant les cloisons en plaques de plâtre sont assez rares lorsque les chantiers ont été correctement préparés, les matériaux bien choisis et la mise en œuvre décrite par les DTU ou les Avis Techniques respectée. Mais si ces précautions ne sont pas prises, certains désordres peuvent alors survenir.

Pour les limiter, il convient tout d'abord de s'assurer que l'environnement direct de pose est sain. En effet, mettre en œuvre une cloison contre un mur poreux ou sujet à condensation, par exemple, peut entraîner des transferts d'humidité qui vont dégrader le plâtre et en altérer les performances. Cela peut avoir un impact sur la qualité de l'air intérieur, mais aussi sur la tenue structurelle de la cloison, pouvant conduire à son effondrement.

Pour constituer un système de cloisons fiable et performant, les matériaux choisis doivent être adaptés à l'environnement des travaux, mais aussi les uns par rapport aux autres. En effet, de mauvais choix de types de plaques et/ou d'ossatures, mais encore des systèmes de finition de joints non-compatibles ou mal mis en œuvre peuvent générer des fissurations entre deux plaques ou dans les cueillies, altérant l'esthétique de l'ouvrage final.

En termes de mise en œuvre, le bon dimensionnement de la hauteur de la cloison est un autre élément clé. Le maître d'ouvrage, son maître d'œuvre, s'il en a un, et l'entreprise qui réalise les travaux doivent donc s'assurer qu'ils choisissent une configuration qui corresponde à la hauteur de la mise en œuvre souhaitée. En effet, un dimensionnement mal évalué peut entraîner des désordres comme une flexion ou une scoliose de la cloison, voire un effondrement de celle-ci. La norme NF DTU 25.41 et les Avis Techniques proposent des tableaux de dimensionnement qui permettent aux professionnels de choisir le plus adapté en fonction de l'ouvrage souhaité.

Il faut par ailleurs noter l'existence de dispositions spécifiques à certains contextes, en matière de matériaux et de mise en œuvre.

Dans les zones présentant un risque sismique, il faut ainsi adapter la conception et la mise en œuvre des cloisons afin qu'elles soient capables de reprendre l'action sismique, et soient compatibles avec les déformations éventuelles de la structure lors d'un séisme. La destination des locaux doit aussi être prise en compte. Par exemple, les propriétés des matériaux employés dans les locaux à très forte hygrométrie, comme les cuisines collectives, doivent notamment présenter une bonne résistance au développement de moisissures.