Recherche partenariale

Le CSTB à vos côtés pour accompagner l’innovation durable sur le marché

Le CSTB accompagne les acteurs socio-économiques dans le développement des innovations sur le marché, au travers de partenariats de recherche et de missions d’expertise. Collectivités et aménageurs, gestionnaires et exploitants de bâtiments, architectes et bureaux d’études, artisans et industriels, entreprises de construction ou de déconstruction. Le CSTB met sa connaissance scientifique et technique pluridisciplinaire au service de leurs projets pour développer le bâtiment et la ville de demain.

Essor des partenariats, leviers d’innovation

Faire face aux risques liés au réchauffement climatique et aux pollutions environnementales à l’échelle de la planète. Prendre en compte les aspirations de bien-être et d’accessibilité des populations comme le besoin d’optimisation économique des acteurs. Pour répondre concrètement à ces enjeux, le CSTB développe des partenariats avec les acteurs socio-économiques.

En 2016, son ouverture se traduit par de nouveaux accords de recherche et missions d’expertise auprès des acteurs de la construction et de l’urbain. Le nombre de projets menés en recherche et expertise contractuelle, augmente ainsi de 10% par rapport à l’année dernière.

Tourné vers l’action et le marché, ce travail en réseau favorise la transmission du savoir scientifique et élargit le champ de l’innovation. Il se concrétise au travers de transferts de technologies (concession de licences, cession de brevets), de missions d’étude, de développements logiciels ou de formations sur-mesure.

Stimuler et dynamiser l’innovation

Pour penser ensemble le bâtiment et la ville de demain, le CSTB apporte des connaissances concrètes aux acteurs et fournit une base scientifique solide aux projets. En 2016, il renforce la synergie de ses compétences au travers d’offres multidisciplinaires orientées client. Leur application au service des grands ouvrages est emblématique. Dans le cadre de missions auprès de bureaux d’étude notamment, le CSTB étudie la tenue et le confort au vent, la sécurité incendie, la qualité des ambiances de projets (stades, ponts, tours, sites culturels, centres commerciaux). Il intervient en amont des projets en phase conception, comme en exécution pour faciliter les travaux dans des conditions contraintes.

Par ailleurs, dans le domaine numérique, le CSTB contribue au développement d’un écosystème BIM. Parmi les outils interopérables qu’il propose : la visionneuse eveBIM et des logiciels de calcul spécialisés, comme eveBIM-Elodie. Ce dernier permet d’évaluer la performance environnementale du bâtiment, à partir des données de la maquette numérique. Le CSTB enrichit le développement et le déploiement de ces solutions globales grâce à des partenariats avec des éditeurs. Il engage ainsi par exemple, l’intégration de son moteur Cometh dans les logiciels de calcul thermique de Perrenoud d’une part, et dans une version logicielle compatible BIM de Cype d’autre part.

Par le transfert de technologie d’un domaine scientifique à l’autre, d’une application industrielle à l’autre, le CSTB participe à l’essor de l’innovation. Reprenons l’exemple du BIM multi-échelles. Empruntée au monde de l’aéronautique et automobile, cette nouvelle pratique investit la construction et l’urbain. Fort de son expertise numérique, le CSTB noue des partenariats de recherche avec les acteurs pour favoriser son déploiement. Il accompagne leur démarche BIM en fournissant méthodes et outils, et en assurant le suivi opérationnel des projets en BIM. Il s’ouvre aussi aux nouvelles technologies dans d’autres secteurs - robotisation, intelligence artificielle, block chain - pour étendre à terme, le potentiel du BIM.

Dans le domaine de l’ingénierie aérodynamique, le CSTB s’appuie sur des simulations numériques et sur ses trois souffleries : la soufflerie climatique Jules Verne et deux souffleries atmosphériques. Il met ces grands équipements au service de projets dans la construction mais aussi dans le domaine aérospatial et aéronautique.

Plus récemment, le CSTB a mis au point une nouvelle méthode de mesure sensorielle de la qualité de l’eau potable, afin de qualifier objectivement et rapidement ses propriétés gustatives et olfactives. Cette innovation s’appuie sur une méthode initialement appliquée aux matériaux et produits de construction pour qualifier leur confort thermique. Elle concerne désormais la gestion de l’eau, et pourrait demain s’ouvrir à d’autres produits dans un contexte où la qualité perçue représente une exigence croissante. Direction l’industrie agroalimentaire, textile, cosmétique…

Caractériser et fiabiliser l’innovation

Fort de sa connaissance scientifique appliquée à différents projets, le CSTB fournit méthodes et outils innovants aux acteurs au service de leur démarche performancielle, en conception et en exploitation. Il s’agit de concrétiser leurs projets de manière fiable et durable. Pour cela, une des forces du CSTB réside dans le couplage entre démarche expérimentale et logicielle, de la vérification du concept à la prévision des performances jusqu’au test en laboratoire ou l’expérimentation in situ.

Ainsi, dans le domaine de la gestion des eaux pluviales, un enjeu majeur consiste à faire face à l’urbanisation croissante. Si la technique des noues urbaines est bien connue, tout l’enjeu de la recherche partenariale dans laquelle est engagé le CSTB, consiste à définir leurs caractéristiques physiques pour mettre au point un système de noue de référence, dont le comportement est caractérisé. Perspective : accompagner les industriels dans l’étude de performance en usage de leurs procédés, et soutenir le développement durable de la filière. > Projet Matriochkas.

Dans le domaine de la résistance incendie des bâtiments, le CSTB développe également des protocoles d’étude et logiciels de calcul innovants. Il a notamment mis au point une démarche hybride, qui couple essai en vraie grandeur et modélisation numérique en temps réel, ce qui renforce la représentativité des résultats. Une approche au bénéfice des acteurs qui peuvent être accompagnés dans la conception d’ouvrages complexes ou originaux en maîtrisant les risques liés au feu.

Par ailleurs, le CSTB a mis au point deux méthodes de mesure complémentaires pour connaître la performance énergétique réelle d’un bâtiment ou d’un parc. ISABELE permet de mesurer le niveau d’isolation thermique de l’enveloppe d’un bâtiment à réception. Le CSTB en a déposé le brevet en 2016 et il contribue actuellement dans le cadre du programme PACTE à l’élaboration d’un protocole opérationnel pour la maison individuelle avec le CEREMA, le COSTIC et les acteurs de la construction. Par ailleurs, REPERE permet de mesurer le gain de performance énergétique effectif, obtenu après des travaux de rénovation sur des bâtiments, à réception et en exploitation. Cette méthode est actuellement mise en œuvre par le CSTB au service de logements sociaux réhabilités par le Groupe 3F.