
Alexandra Lebert - Photo : Raphaël Dautigny
Nous parlons pourtant, depuis plus de cinquante ans, des Limits to Growth (rapport Meadows). 1972 marque l'année où quatre jeunes chercheurs du Massachusetts Institute of Technology ont publié ce rapport qui a fait date… mais qui n'a pourtant pas fait évoluer la situation.
Les initiatives autour du réemploi, de l'économie de la fonctionnalité et d'une architecture frugale sont riches et nombreuses. Pour passer le point de bascule entre l'expérimental et la massification, il y a certes des verrous techniques, juridiques, économiques non négligeables, mais le principal verrou reste l'imaginaire collectif.
Cet avenir, avec l'économie circulaire comme fondement, doit faire sens, être désiré. Notre système de valeurs doit se remodeler pour que le recyclage, le réemploi, l'usage minimal de ressources deviennent une priorité, puis un réflexe pour tous.
Nous devons prendre conscience que nous ne pouvons plus concevoir aujourd'hui des bâtiments indémontables et dont les structures « tombent à la dynamite ».