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Une ATEx pour le tracker solaire qui chauffe l'eau sanitaire de l'habitat

Test de la performance thermique du tracker solaire, au CSTB à Sophia Antipolis

Lauréat du concours Innovations dans l'art de bâtir en 2014, le tracker solaire de la TPE IDCmem a obtenu, en 2015, une Appréciation Technique d'Expérimentation (ATEx). Installé en terrasse, jardin ou toit plat, ce procédé utilise l'énergie solaire pour chauffer l'eau sanitaire d'un habitat individuel. Une innovation au service du bâtiment producteur d'énergie.

Doté d'un plateau mobile, le capteur peut suivre la course du soleil tandis que ses miroirs concentrent le rayonnement solaire sur un échangeur thermique, qui réchauffe l'eau sanitaire. À l'origine de cette innovation destinée à l'habitat individuel : une petite entreprise, IDCmem, gagnante en 2014 du concours Innovations dans l'art de bâtir, organisé par le mécénat Besnard de Quelen et administré par le Conservatoire national des arts et métiers. Grâce à la dotation reçue, le directeur d'IDCmem a décidé d'engager une démarche d'évaluation de son innovation et s'est tourné pour cela vers le CSTB.

Différents essais ont permis de valider la performance thermique du système, la tenue aux températures élevées du produit en fonctionnement, et sa durabilité. Ils ont été menés grâce à la plateforme d'essais dédiée aux procédés solaires du CSTB, à Sophia Antipolis. L'Appréciation Technique d'Expérimentation, obtenue en octobre 2015, marque une étape clé dans le développement du procédé. La société IDCmem a présenté cette innovation lors de la COP21 en novembre 2015, et va poursuivre son développement en 2016 pour étendre ses usages.

Daniel Winninger, directeur de la TPE IDCmem, nous en parle : « Dans le cadre de l'évaluation, nous avons eu des contacts réguliers et fructueux avec le CSTB, et les recommandations qui m'ont été faites ont permis d'apporter d'importantes modifications au système. L'Appréciation Technique d'Expérimentation a grandement valorisé cette innovation, et me permet aujourd'hui d'envisager des partenariats sérieux pour préparer son industrialisation. Je suis notamment en lien avec l'Université de Casablanca, avec laquelle nous allons adapter le tracker solaire pour chauffer l'eau des hammams et désaliniser l'eau de mer. »

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