Archives

Biomasse et pollution : les systèmes de chauffage résidentiel évalués

Développement durable et réduction de la consommation des énergies fossiles obligent, les systèmes de chauffage utilisant la biomasse sont en pleine expansion. Mais que connaît-on exactement des émissions dans l’atmosphère de particules générées par les appareils du marché ? En partenariat avec l’ADEME, l’université de Haute Alsace et plusieurs industriels, le CSTB a lancé en toute fin d’année 2008 un programme de recherche dont la thématique porte sur les émissions polluantes d’appareils de chauffage résidentiel alimentés à la biomasse.

Les objectifs à atteindre à l’horizon 2011 sont de trois ordres. Ils visent, dans un premier temps, à caractériser les émissions de polluants gazeux et particulaires produits par les appareils existants, puis à évaluer la pertinence de systèmes d’épuration de particules et, enfin, à accompagner le développement de nouveaux équipements mis au point par les industriels. A l’issue de ce programme, une comparaison des taux d’abattement avec et sans système de réduction des émissions de particules sera possible. La performance de ces derniers pourra, le cas échéant, être comparée avec les exigences réglementaires appliquées dans des pays comme la Suisse ou l’Autriche. Il s’agit donc d’un projet stratégique aboutissant à l’obtention de données tangibles et chiffrées. De quoi permettre aux fabricants d’appareils de chauffage biomasse de se situer au regard d’éventuelles normes d’émissions qui pourraient voir le jour dans l’Hexagone.

Système de mesure dédié à la quantification des particules présentes dans les fumées

Appareil du marché à l'essai

Les partenaires d’un projet stratégique

Aux côtés du CSTB, l’ADEME est le principal partenaire de ce projet visant à caractériser les émissions des systèmes de chauffage résidentiel utilisant la biomasse, puisqu’elle en est le cofinanceur à hauteur de 50 %. L’université de Haute Alsace est représentée par le Laboratoire de Gestion des Risques et Environnement (LGRE). Plusieurs industriels sont également impliqués, tant les fabricants d’inserts (FONDIS, D2I INVICTA, LORFLAM, PYROLITHE) que de conduits (TEN).