Etude pilote pour évaluer l’efficacité des traitements anti-légionelles
Les légionelles, bactéries pathogènes pour l’homme, sont responsables d’infections respiratoires aiguës, ou légionelloses. En France, la maladie est soumise à déclaration obligatoire depuis 1987. En 2008, les autorités sanitaires avaient enregistré 1 243 cas de légionelloses dont 10 % mortels. Caractérisées depuis une trentaine d’années, les légionelles sont des bactéries d’origine hydrotellurique qui se rencontrent dans les réservoirs aquatiques naturels (rivières, lacs, étangs), dans les sols humides, les compost et les boues d’épuration. Leur optimum thermique de croissance se situe entre 25 et 43 °C. Ainsi, elles colonisent de nombreuses installations liées aux activités humaines : réseau d’eau chaude sanitaire (RECS), jacuzzi, tours aéro-réfrigérantes pour les circuits de climatisation ou de refroidissement des machines industrielles, fontaines décoratives, machines à glace… Les légionelles sont à la fois dans l’eau et dans les biofilms (98%), communauté microbienne, qui se forment à la surface des tuyaux et canalisations en contact avec l’eau.