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Les bâtiments à énergie positive, un sujet révolutionnaire

Bâtiments à énergie positive
Bâtiments à énergie positive.

« Le thème des bâtiments à énergie positive représente sans conteste un sujet révolutionnaire. Les "Bepos" constituent l'un des moyens à notre disposition pour résoudre une équation infernale, à savoir diviser par 4 les gaz à effet de serre d'ici 2050. Grâce à ce type de bâtiments, il devient possible de transformer 60 millions de Français consommateurs d'énergie en autant de producteurs ! Cela va radicalement changer nos rapports avec l'énergie : quand on en produit soi même, on s'en préoccupe forcément plus… et mieux !

Mais où en est la France sur ce sujet ? Déjà près de quarante projets ont été identifiés à travers le territoire national, mais ils restent encore très localisés. Dans le cadre du PREBAT, nous avons lancé une opération de classification de ces programmes, par le biais d'un concours lancé au niveau des Conseils régionaux, et engagé la création d'un label, Effinergie, pour les bâtiments basse consommation. Une étude de comparaison des pratiques internationales est également réalisée par le PREBAT.

La réglementation thermique 2005 apporte une nouvelle impulsion à la baisse de consommation énergétique. Elle incite à la mise en place de réalisations exemplaires, qui vont de pair avec l'élaboration de solutions techniques nouvelles. L'ADEME et la Fondation Bâtiment Energie sont des financeurs potentiels de tels projets. Elles agissent de concert au sein du PREBAT, qui a été doté de 18 M€. Sur la période 2005-2006, 58 projets ont été retenus, 26 d'entre eux portant sur l'enveloppe des bâtiments. Dès 2007, les problématiques de mise en œuvre des matériaux seront également prises en considération dans les programmes du PREBAT.

Pour chaque ménage, le coût du "Facteur 4" représente un montant d'investissement compris entre 15 000 et 30 000 euros à réaliser avant 2050. Pour aider les Français à passer à l'acte et à investir dans les économies d'énergie, différentes pistes sont à envisager. Elles se situent aussi bien au niveau des crédits d'impôts, de la fiscalité que dans l'engagement des banques sur ce sujet. »