Une enveloppe de cristal pour le Musée des Confluences

Situé au confluent du Rhône et de la Saône, le projet du nouveau musée lyonnais peut être considéré comme l’association de trois grands ouvrages : le socle, le nuage et le cristal. Flottant au-dessus du socle en béton, le nuage d’inox abrite les salles d’exposition sur plus de 10 000 mètres carrés. Á ses côtés, le cristal de verre constitue le point focal du projet. C’est sous cette grande verrière à facettes de 3 000 mètres carrés que les visiteurs rentreront dans le bâtiment. Un ouvrage composé de verres durcis extra-clairs que maintiennent des serreurs le long des lignes de plus grande pente.

Sollicité par Permasteelisa - l’entreprise titulaire du marché -, le CSTB a évalué la majeure partie de l’enveloppe du cristal à l’exception de la charpente, des brise-soleil et du vitrage bombé qui épouse la forme du « puits de gravité », sorte de grande dépression autour de laquelle s’enroulent les passerelles de liaison intérieures du musée. Il s’est plus particulièrement intéressé aux 211 ouvrants de ventilation et de désenfumage en VEC pour lesquels un essai de convenance a été effectué afin de vérifier la bonne tenue du mastic de collage sur les profilés métalliques.

D’autres essais, également réalisés par l’entreprise, ont permis de valider le projet :

• Des essais AEV, c'est-à-dire des essais d’étanchéité à l’air, à l’eau, et de résistance au vent, ont été réalisés sur la maquette grandeur réelle d’un angle à trois arêtes afin de tester plusieurs configurations de la verrière en même temps (façade, surplomb, dévers…)
• Des essais de résistance mécanique ont été pratiqués sur les ouvrants en VEC spécialement conçus pour l’opération lyonnaise (vérification des paumelles sous chargement…). Les châssis ouvrants ont notamment subis 10 000 cycles d’ouverture-fermeture.

Ouverture prévue du Musée des Confluences : décembre 2014